EXPOSITION
14 avril au 28 mai 2016
Stéphane Erouane Dumas peint des arbres isolés, des arbres regroupés en forêts denses, et d’autres aux feuilles mordorées, se reflétant dans des mares incertaines. Il peint aussi des falaises, verticales ou obliques, parfois si fragmentées qu’elles en deviennent imaginaires. Falaises représentées à toutes les heures du jour et de la nuit. Falaises nocturnes, comme sous un ciel d’orage menaçant. Falaises diurnes à la blancheur étincelante de la pierre calcaire. Quelque muettes quelles soient, ces falaises et ces forêts nous parlent. Ces tableaux sont traversés de rythmes. A travers les forêts courent des lignes ondulantes qui séparent les massifs végétaux. De même, dans les plans verticaux des falaises, des strates marquent les lignes de démarcation des dépôts sédimentaires et minéraux. A coup de falaises et de forêts, Stéphane Erouane Dumas célèbre le règne minéral et le règne végétal. (…)
Arbres et massifs forestiers sont peints le plus souvent dans leur phase de renouveau printanier ou en été, quand le vert domine. Les falaises ont un autre rapport au temps. C’est en fonction de l’heure du jour qu’elles changent de coloration. Mais elles marquent aussi le passage du temps sur des échelles plus longues. Les strates témoignent de leur histoire depuis les origines. Par leur érosion qui se poursuit sans discontinuer jusqu’à l’éboulement, les falaises témoignent de la fragilité qu’elles recèlent dans leur apparente robustesse. Plus puissamment que tout autre marqueur terrestre, l’écroulement des falaises renvoie à l’écoulement du temps. Les falaises sont des précis d’histoire ancienne; comme pour les vieux livres, le temps les délabre. (…)
Stéphane Erouane Dumas nous rend tangibles la structure des falaises et celle des arbres qui croulent sous le poids des feuilles dans leur croissance échevelée. Ces tableaux sont des sculptures. Si l’homme en est absent, il est présent, intensément, dans la personne de celui qui les peint de manière si vibrante*.
Albert Goldbete
Extrait du texte d’Albert Goldbeter dans la monographie Editions Area 2014 ( 240 pages, 210 reproductions )
Exposition avril – mai 2016
OEUVRES
Grande forêt d’hiver – 2015 – 2016 – huile sur toile – 200 x 270 cm
Falaise rouge – 2014 – huile sur toile – 90 x 120 cm
Grand chêne givré – 2015 – huile sur toile – 180 x 210 cm
Roros – 2015 – huile sur toile – 40 x 40 cm
ARTSLibre – Roger-Pierre Turine – Page 1 – semaine du 25/04 – 5/05/ 2016
ARTSLibre – Roger-Pierre Turine – Page 2 – semaine du 25/04 – 5/05/2016
Libre Belgique – ARTSLibre – CLAUDE LORENT – ART PARIS – 2016
Nathalie Kuborn – décembre 2014
JV – décembre 2014 – Guy Gilsoul
Libre Belgique – Libre Culture – Roger-Pierre Turine
Connaissances des Arts – Arts et Nature 2014 – Les jardins enchantés de Chaumont-sur – Loire – juin à novembre 2014
WINN’ART – juin 2014 – Les jardins enchantés de Chaumont-sur-Loire – Exposition de juin à novembre 2014 (page 1)
WINN’ART – Les jardins enchantés de Chaumont-sur-Loire – Exposition de juin à novembre 2014 (page 2).
Exposition galerie Fred Lanzenberg – 2012
Quelques notes – Exposition novembre 2012 à janvier 2013
Après avoir longuement observé les falaises, puis les grands arbres et leurs puissantes frondaisons d’été, les pas du promeneur se sont dirigés vers les sous-bois, les mares et les pièces d’eau :
Comme leurs lointaines cousines » Les îles « , les mares sont comme des petites îles inversées : Petits territoires d’eau entourés de terre.
Approchons-nous et penchons-nous :
Narcisse se penche sur son propre reflet et en tombe amoureux nous dit la mythologie Grecque.
Ici ce sont les arbres : Les grands et vieux arbres qui contemplent leur propre image dans les mares et les pièces d’eau;
La surface » miroir « se constelle de feuilles à l’automne et, en arrière-plan, l’image inversée de l’arbre apparaît au creux de l’eau.
Et c’est aussi à un deuxième niveau de lecture que le peintre nous invite à contempler ce reflet, ce portrait d’arbre, tête en bas, où l’oeil du spectateur remet inconsciemment les choses à l’endroit.
Le vertige de la forme observée – comme le vertige que donne les falaises – est ressenti physiquement; Et c’est bien la peinture elle-même qui nous emmène vers d’autres sensations, vers d’autres territoires.

Echo de la bourse – 15 décembre 2012

Le Soir – MAD – 28 novembe 2012

La Libre Culture – 9 au 15 novembre 2012

Le Vif L’Express – 23 au 29 novembre 2012

Brussels Tribune – décembre 2012

Cliffs – Verrière Hermes – avril à juillet 2012

Cliffs – Verrière Hermes – avril à juillet 2012

Cliffs – Verrière Hermes – avril à juillet 2012

Le Vif – Express – avril 2010

La libre Cultue 16 au 22 avril 2010
LE REVENU – Myriam Simon – novembre 2010

L’Echo – 17 au 19 avril 2010

ArteNews -exposition 2006

Libre Culture – exposition 2008

l’Echo – 2008

Azart – exposition 2008
EXPOSITIONS PERSONNELLES
Mécénat Pernod – Créteil.
1991 – Salon MAC 2000 – Grand-Palais – Paris.1992 –
Galerie Espace Suisse – Strasbourg.
Salon MAC 2000 – Grand-Palais – Paris.
1993 – Galerie Koralewski – Paris.
1995 – Galerie Koralewski – Paris.
1997 – Galerie Koralewski – Paris.
1998 – Galerie Henry Bussière – Paris.
2002 – Galerie Fred Lanzenberg – Bruxelles.
ART PARIS – Galerie Koralewski.
2004 – ARTBrussels – Galerie Fred Lanzenberg
Galerie Fred Lanzenberg – Bruxelles
FIAC – Paris – Galerie Fred Lanzenberg.
2005 – Galerie Simoncini – Luxembourg.
2006 – Galerie Del Leone – Venise.
Galerie Alice Mogabgab – Beyrouth.
Galerie Fred Lanzenberg – Bruxelles.
2007 – Musée Alfred Canel – Pont-Audemer.
Galerie Jérome Ladiray – Rouen.2008 –
Galerie Fred Lanzenberg – Bruxelles.
2009 – Galerie Simoncini – Luxembourg.
2010 – Galerie Fred Lanzenberg – Bruxelles
Galerie Koralewski – Paris.
2012 – Galerie Simoncini – Luxembourg
Verrière Hermès – Bruxelles
Galerie Fred Lanzenberg -Bruxelles